Bref c’est donc comme une évidence que je décide de découvrir ce sport aussi original que surprenant lors de mon séjour a Chicago.
Je me retrouve donc un mercredi soir à l’UIC Pavillon pour y voir jouer les Windy City Rollers. Pour la modique somme de 10 $, deux heures de show, soit une heure de jeu, plus les pauses. Il y a des estrades, mais j’opte pour les chaises de camping installées autour de la piste. Plus festif et plus fun vu la proximité avec les joueuses. J’ai juste un peu peur de temps en temps de me prendre un coup… Mais soyons fou…
Au programme : tatouages et mini-shorts hyper sexy, pseudos barbares hauts en couleurs. (Vulva Las Vegas, Dora The Destroyer etc….), mêmes les arbitres ont des noms qui font peur écrits au dos de leur tee-shirts.
Sonne le début de l’affrontement. En piste ! Le roller derby se pratique sur une piste ovale de type vélodrome. Le jeu va très vite. Il me faut un peu de temps pour comprendre les règles… j’aurais du étudier la chose un peu avant… Alors maintenant que je m’y connais un peu plus ;-)… j’explique :
Le but du jeu est de dépasser l’ensemble des joueurs adverses dans un temps donné, sans se faire envoyer au sol ou hors de la piste.
Il y a trois positions :
– Les Jammers : doivent dépasser les membres de l’équipe adverse.
– Les Blockers : doivent créer une meute (un « pack ») pour empêcher l’équipe adverse d’avancer et protéger le Jammer
– Le Pivot : c’est un Blocker qui peut être désigné comme Jammer pendant la course.
A chaque fois que le Jammer passe un membre de l’équipe adverse, son équipe marque un point.
Les positions sont inscrites sur les casques ! Le Jammer a une étoile sur son casque. Les pivots ont une rayure. Les Blockers rien.
Ça a l’air compliqué, mais une fois qu’on a compris on peut rentrer dans le jeux ç’est un peu violent quand même mais amusant et excitant !
Les coups de coude et les coups de derrière fusent, Le combat fait rage, toujours sous une musique rock tonitruante. Les filles se ramassent par terre et se relèvent avec rage ! C’est plutôt physique, les joueuses maîtrisent parfaitement l’art de se faufiler sur leurs patins à quatre roues, ça en est très impressionnant.
Lorsque retentit le gong final, c’est sonnée et époustouflée que je prends la direction de la sortie, très contente de ma soirée et plutôt partante pour renouveler l’expérience, peut être en week-end cette fois, pour une ambiance encore plus électrique.
Ce n’est pas une discipline que nous connaissons beaucoup dans l’hexagone bien qu’elle commence à percer dans certaines grandes villes. Il est question de faire du roller derby un sport olympique pour 2020…